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The future belongs to amateurs

Contrairement à ce que nos braves journalistes français formés à l’école de la francofranchouillerie ont capté, il est clair pour tous ceux qui comprennent un peu l’anglais que Radioeds, le groupe formé autour du rédacteur en chef du Guardian dès que Thom se fût improvisé vendeur de journaux, appartient à ce niveau d’humour anglais fait de joyeux procédés et de bonnes pratiques musicales.

Le résultat était amusant et original (introduire Creep au banjo et au trombone, c’est bien sûr un clin d’oeil car on sait l’antipathie de Thom pour cet instrument).

[http://www.guardian.co.uk/music/audioslideshow/2011/mar/28/creep-radio-eds-audio-slideshow->http://www.guardian.co.uk/music/audioslideshow/2011/mar/28/creep-radio-eds-audio-slideshow] 

La blague continue aujourd’hui avec Colin qui intervient sur le blog du Guardian pour donner son verdict de cette version réalisée « avec une aisance impitoyable » (« with pitiless ease ») et qui prend place, dit-il, à côté de celles de Chrissie Hinde et Roland Orzabal ! Bien qu’il estime que le doigté de son frère manque un peu, il loue spécialement le pianiste (?) et le chanteur, qui « s’est senti assez sûr de lui pour se jouer de la partie vocale en ajoutant toute une gamme d’expectorations émotionnelles et de voyelles supplémentaires » (oui, le special-oh, est très réussi en effet).

« Il a le costume, le maintien et le phrasé d’un vrai frontman ».

Et Colin de leur demander s’ils souhaitent poursuivre leur carrière sur le modèle du Glastonbudget, un groupe cheap comme son nom l’indique !

[http://www.guardian.co.uk/music/musicblog/2011/mar/31/radiohead-colin-greenwood-radio-eds->http://www.guardian.co.uk/music/musicblog/2011/mar/31/radiohead-colin-greenwood-radio-eds] 

Et voilà pourquoi on aimerait quelquefois être anglais : le cheesecake, les cimetières herbeux et l’humour…tout ce qui nous manque cruellement !

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