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Stanley Donwood raconte…les pochettes de Radiohead

Dans le dernier numéro du NME, Stanley Donwood revient sur sa collaboration fusionnelle avec Radiohead: comment Thom Yorke l’a sauvé de la misère en lui proposant de s’essayer à créer le visuel pour The Bends, comment il a depuis essayé à chaque fois de nouvelles techniques, exploré avec Thom de nouveaux paysages mentaux pour créer une identité visuelle inséparable de la musique, comment justement il travaille toujours tout près d’eux, écoutant jusqu’à satiété la musique en train de se faire et modifiant au fur et à mesure ses créations.

C’est ainsi qu’il les a suivis à Los Angeles pour l’enregistrement de Hail to the Thief et que c’est en parcourant en voiture les rues de la ville, en lisant les pancartes affichées par chaque propriétaire devant leur maison, que le patchwork bien connu est né.

On apprend aussi que c’est une photo parue dans le Guardian pendant la guerre du Kosovo, fixant une image de  guerre qui l’avait beaucoup marqué, qui a inspiré le paysage montagnard et chaotique de Kid A.

Plus surprenant et sans doute révélateur du caractère expérimental de The King of Limbs, il raconte qu’à l’origine le projet était complètement différent: il avait proposé de peindre à l’huile, dans le style de Gerhard Richter, le portrait des cinq musiciens. Mais ces portraits, par manque d’expérimentation de la technique et manque de talent (Stanley Donwood ne se la joue pas je-suis-un-grand-artiste-du-siècle), se sont révélés désastreux, mais surtout, l’évolution de la musique lui a inspiré peu à peu de toutes autres images et il a alors recouvert les portraits d’autres figures. Ce qui signifie que les originaux sont des palimpsestes et que sous les figures fantomatiques de ces arbres hantés figurent…au moins deux des musiciens (sauras-tu dire lesquels?).

Vous pouvez lire l’intégralité de l’interview ici: http://www.nme.com/blogs/nme-blogs/stanley-donwood-on-the-stories-behind-his-radiohead-album-covers?recache=1&t=1231313&utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=pixiesroots

…et la chute est un peu surprenante: sa pochette préférée est assez anodine et dément le travail de création globale propre à Radiohead ou bien révèle son rêve resté inabouti de créer un jour une pochette où l’on voie simplement les musiciens. On l’attend au tournant…

 

Pour le concert d’hier soir d’Atoms for Peace, rendez-vous dans la rubrique concert: les New-Yorkais ont étrenné à mort l’ IOS7 tout neuf en twittant des photos toutes les secondes ou presque. Ils ont eu l’air fort content. La setlist était identique à celle de Philly et Thom n’a toujours pas résolu ses problèmes d’identité: “Hi, my name’s Justin Bieber” a-t-il annoncé au début du concert. La répétition étant la base de l’humour, on peut ouvrir les paris pour le prochain concert: “Hello, I’m Kanye West”! Il a avalé un clown pas vrai?

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valerie

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