Trans atlantic-drawl
Pour l’écriture de cette chanson, il semblerait que Thom Yorke ait été inspiré par Tarek Aziz, premier ministre irakien qui a déclaré le 12 novembre 1998 lors d’une conversation avec la correspondante de CNN Christiane Amanpour lors d’une conférence de presse :
Mr. Aziz: We don’t see any light at the end of the tunnel, Christiane. With all respect to them, they haven’t shown us — nobody has shown us a light at the end of the tunnel. There is a tunnel after the tunnel. Each time we cooperate and work with Butler and his group a new tunnel is being built after the first one, and the third one after the second one. And that is the experience, the conclusion I reached and the Iraqi delegation reached on the 3rd of August in our last meeting with Butler.
A cette époque, de vives tensions diplomatiques existent entre l’Irak, qui refuse de laisser travailler les représentants de l’ONU (l’UNSCOM) venus vérifier le désarmement du pays et les Etats Unis.
La page honeybear du site de Radiohead, sûrement mise en ligne dans la foulée, cite par exemple la phrase de Tarek Aziz
2000
A l’époque de la sortie imminente de Kid A, radiohead ajoute sur son site de nouvelles pages, dont ‘andrun‘ , ‘tampered‘ qui font à nouveau référence à cette histoire de tunnel.
La page ‘End‘ cite même une bonne partie des paroles.
En première page du site, à la fin de l’été 2000, on trouve brièvement cette image, avec les paroles “LIFESTYLE JOURNALISM” et “SOCIETY PAGE” :
21 mai 2001
La chanson figure comme face-B de plusieurs singles de “Pyramid Song”
Très rapide au début, avec un grand break au milieu, on est vraiment dans l’époque d’expérimentation du groupe. La chanson ne vaut pas ici par sa qualité musicale première (pas de jolie mélodie, ou de guitare !), mais la recherche qu’elle met en place.
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