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Soirée classique

D’abord Jonny sort également du bois en affichant un Office Chart complètement musique de chambre:

Good out of speakers in rooms:

-Borodin String Quartet – Schubert : String Quintet in C major D956 : II Adagio
– Sepp Grotenhuis – Berg – 5 Altenberg Lieder, Op. 4 (Version For Piano, Harmonium, Violin And Cello): 5 Altenberg Lieder, Op. 4: No. 5. Hier Ist Friede
– Belcea Quartet – Dutilleux – Ainsi la Nuit: I Nocturne
– Ligeti Project – Ligeti : Melodien
– Martin Fröst – Penderecki – Clarinet Quartet: II. Vivacissimo
– David Grimal – Bartok – Sonata for solo violin SZ 117 – Melodia
– Yehudi Menuhin – Beethoven – 3eme Mvt Finale Presto Son Kreutzer Op47 Vl Pn
– George Crumb – Black Angels: God-music
– Kenneth Cooper – Bach – Sonata No. 1 in G Major for Cello and Harpsichord, BWV 1027/III. Andante – Instrumental
– Pierre Charial – Ligetti Continuum – Instrumental

Si vous êtes abonnés, vous pouvez vous connectez sur spotify.com où Jonny a enregistré une liste ou bien utiliser ce lien qu’un ateaser a prévu pour nous:

http://hotfile.com/dl/14391886/ca5e1e3/das.zip.html

Par ailleurs, vous pouvez voir une interview de Christopher O’Reilly, pianiste classique auteur de deux albums de transcriptions de morceaux de Radiohead:

Son interprétation de Subterranean Homesick Alien:

Voici le résumé de cette interview intéressante et sensible:

O’Reilly explique qu’il a toujours été passionné par la texture des morceaux de Radiohead, construits en des couches complexes par l’ensemble du groupe. Ses transcriptions sont des réharmonisations complètes des morceaux dans lesquelles il a travaillé à réinventer ces différentes couches, en particulier les parties de Jonny Greenwood. Interrogé sur la difficulté de retranscrire la voix de Thom Yorke comme celle d’un instrument à part entière, il explique que c’est par un travail sur les dissonances qu’il s’est appliqué à rendre cet aspect: par exemple sur Paranoid Android la partie médiane du morceau.

Sur la réception de son travail par la communauté classique, il raconte qu’au début les gens l’interrogeaient à la sortie des concerts pour savoir qui était ce Monsieur Head et où on pouvait se procurer cette si belle musique: il souligne que dans le milieu classique, beaucoup de musiciens sont bien souvent peu ouverts à d’autres musiques.

Aujourd’hui il donne des concerts dans lesquels il mélange Chostakovitch (Prélude et Fugue) et Radiohead et il souligne la parenté de ces musiques dans lesquelles l’ironie a une part très importante (par exemple dans No Surprise où la mélodie et les paroles sont en contrepoint).

Christopher O’Reilly raconte ensuite que Radiohead l’ont encouragé et qu’il les a rencontrés à plusieurs reprises en particulier Colin et Phil. Il a été frappé par l’autodérision dont fait preuve constamment Thom Yorke: alors qu’il lui expliquait combien sa voix sur Pyramid Song était essentielle à l’harmonie du morceau, il lui a répondu: “ah! oui! quand je déraille complètement?”
Il conclut en affirmant que pour lui Radiohead a créé une musique aussi essentielle que celle des plus grands innovateurs de la musique classique: “sauf que vivre avec Mozart devait être bien plus drôle qu’avec Thom Yorke!”

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