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That’s the devil’s way now

A Dublin s’est tenu cette semaine le Forum des Managers de Musique (MMF), organisation qui se propose de former les aspirants managers et d’échanger des informations. Le bureau britannique est présidé par…Brian Message, terreur des maisons de disques et co-manager, via la société Courtyard Management, outre de Radiohead, de Supergrass, Faithless et Kate Nash, et il a été assailli de questions, en particulier par Paul McGuinness, manager de U2.

Il a été très prudent sur le succès de l’opération Pay What You Want: “ça dépend de quel point de vue on se place, c’était la meilleure chose à faire pour ce groupe-là à ce moment précis. En utilisant cette méthode, nous avons pu atteindre au même moment 173 pays et ça nous a coûté moins de 3 cents par copie. De plus, si en effet la moitié des gens n’ont pas payé, le succès de la tournée a été énorme et ce qui est sûr, c’est que les 60 000 personnes qui se sont déplacées pour les voir à San Francisco ont tous payé 60$!”

Il a révélé que lui-même ainsi que deux autres co-managers de Radiohead (Bryce Edge et Chris Hufford?), voyant que le groupe ne parvenait pas à finaliser leur 7ème album deux ans après la fin de leur contrat avec EMI, leur avaient purement et simplement conseillé de…se séparer!

Et c’est pour ça qu’on les paye?

Enfin cette diabolique stratégie a eu du bon: à partir de là, une nouvelle impulsion a été donnée et cette idée de lancement plus direct, d’interactions constantes avec le public via Internet, leur a redonné l’envie d’en découdre.

Mettant en pratique ses idées en termes d’avenir du management de la musique, il vient de lancer ATC, une société qui “mettra l’artiste au centre”. Il s’agit maintenant d’être de véritables partenaires des musiciens et de s’impliquer dans le financement des disques:

“Le manager ne sera plus seulement le représentant des artistes auprès des compagnies de disques. Ce sera un véritable entrepreneur.”

Bref, on croit se débarrasser des requins de l’industrie du disque, c’est sans compter sur les pros du management qui s’empressent de se faire passer pour indispensables. Alors le manager, diable ou ami?

http://www.californiachronicle.com/articles/yb/129286984

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