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Temps calme sur Oxford

Colin Greenwood endosse son rôle d’ambassadeur pour la semaine consacrée aux Independant Venues (petites salles) à partir du 28 janvier et donne à ce titre une interview que vous pouvez lire sur Drowned in Sound:

http://drownedinsound.com/in_depth/4147335-dis-meets-colin-greenwood-from-radiohead

Autant dire qu’il fait le vieux en se remémorant l’heureux temps où ils tournaient dans les dites petites salles, en ayant loué un vieux van pour mettre tout leur matos à l’arrière avec les bières et en écoutant des cassettes de leur prestation quand ils rentraient vers 4  heures du matin à Cowley Road. Il se souvient ému de la première fois où ils ont joué “Creep”…devant 7 personnes dont, heureusement, un type de chez Parlophone.

L’interview est sympa mais sent le sapin, disons-le franchement.
Le journaliste est comme nous, il piaffe d’impatience, donc il n’y tient plus: “euh…pour en venir à Radiohead, quoi de neuf doc?”

Ben…rien répond Colin: “Thom is having some quiet time”… et là, il a tout dit car en réalité, ça signifie qu’aucun carburant ne remplit plus le van.  Il aimerait pouvoir dire qu’ils vont enregistrer quelque chose et repartir en tournée, mais…rien. Pauvre Colin, il a l’air de ne plus savoir quoi faire pour s’occuper!

“Et ces nouvelles chansons que vous aviez enregistrées chez Jack White, vous en êtes où?”

“Je sais pas, répond Colin. Faudrait qu’on les finisse, y’a encore du travail dessus mais pour ça il faudrait qu’on se voie plus longtemps”.

On en conclut qu’ils ne se sont guère vus en janvier…et avant non plus.

Pour rassurer tout le monde, il insiste pour dire qu’ils ont adoré leur dernière tournée (pourtant funeste), qu’ils vont très bien et aiment passer du temps chez eux, que la vibration est bonne…enfin, il fait ce qu’il peut pour qu’on ne pleure pas de dépit!

Pendant ce temps, Damon Albarn sort un album qui parle des rapports Nature/Technologie et fait chanter Natasha Khan dans les choeurs…cherchez l’erreur.

Ah, si, une dernière nouvelle: Jonny Greenwood se produira en concert avec le London Soloists Orchestra le 23 février prochain: il y aura des morceaux anciens (“There will be Blood”, “the Master”, “Norwegian Wood”) et du nouveau mélangé à du Purcell et du Bach, le tout au milieu d’une ancienne centrale électrique, la Wapping Hydraulic Power Station (cf.photo). Faut bien qu’il s’occupe lui aussi. En mars il partira aux Etats-Unis pour participer à un festival autour de Steve Reich. Conclusion: rideau, car ils ne se verront donc pas avant le printemps.

Un espoir, Thom a l’air de commencer à s’ennuyer et à culpabiliser de ne rien faire de son temps libre: il a retweeté aujourd’hui un article de Monbiot intitulé “Addicted to Comfort”! Libère-toi mon gars, fais-nous partager ta créativité!

http://www.monbiot.com/2014/01/20/addicted-to-comfort/

 

 

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valerie

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