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Poland

Voilà, il y est : vous trouvez sur le DAS les liens pour accéder à la radio polonaise dont nous vous avions parlé il y a peu.


Sur Radio Polskie 3 (4e lien), une petite interview en live de Jonny Greenwood interrogé par une journaliste enamourée qui commence par raconter qu’elle ne cesse de se pincer car elle a suivi Radiohead à travers l’Europe en fan absolue jusqu’à présent sans les rencontrer ! Jonny est dans le même état à l’égard de Penderecki qu’il va rejoindre sur scène à l’issue du concert demain (l’interview date donc d’hier). Il a dû mal à croire lui-même que ça va vraiment arriver. Il répète qu’il a connu la musique de Penderecki d’abord à l’école puis en l’écoutant en concert (scène de l’ovation tout seul).



  • Comment s’est passé la répétition ? lui demande-t-elle


  • Très très bien, ils ont répété depuis deux jours et il trouve l’orchestre formidable.


  • Et quel va être votre rôle demain ?


  • « Suer à grosses gouttes et avoir l’air bizarre quand je vais rencontrer Penderecki à qui j’ai volé tant d’idées », répond Jonny.

Elle passe ensuite au concert qu’il donnera le 11 avec Steve Reich : la musique est certes différente, dit-il, mais elles ont en commun de générer de fortes émotions.



  • Et à quoi va ressembler votre interprétation d’Electric Counterpoints ?


  • Jonny répond qu’il s’entraîne intensivement et que certes, beaucoup de guitaristes en ont tiré plein d’effets particuliers, mais qu’il voit plutôt ce morceau comme un pur moment de musique.

Le deuxième journaliste fait quelques commentaires sur cet événement qu’elle se propose de lui traduire, ce qu’il refuse en disant que, comme il n’a pas arrêté de lui sourire, il a sûrement dû raconter des choses trop gênantes pour lui. En gros, elle lui dit qu’il a simplement rappelé qu’il était d’abord guitariste avant d’être compositeur : oui, répond Jonny, mais un guitariste très maladroit bien que mon manager le nie !


Enfin, elle lui demande s’il voit une différence entre le monde de Radiohead et celui de la musique classique ou si pour lui, tout ça est un grand monde musical : il penche plutôt pour la seconde proposition bien que « très égoïstement nous essayons de tirer des sons de ces musiques, sans y parvenir en général comme quand dans le passé nous essayions de copier les disques de Miles Davies alors que nous ne savons même pas jouer de la trompette ou du jazz. On essaie quand même. »


http ://www.polskieradio.pl/9,Trojka

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