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Et qu’est-ce qu’ils disent?

En fait vous pouvez lire l’essentiel de l’interview là puisque ce fut plutôt court :


http://www.npr.org/2011/10/06/14109…


Mais des choses un peu étonnantes tout de même : après la tournée IR, ils étaient un peu sur le flanc jusqu’à ce que Nigel découvre des logiciels qui permettent d’utiliser des fichiers MP3 et de les connecter sur vinyles. Ils ont donc vraiment joué au lego (« comme à la maternelle » dit Ed) avec une 1re session de 5 semaines pendant lesquelles ils sont partis chacun sur leur propre production et où ils se sont écoutés les uns les autres sous la direction de Nigel (et ça semble rappeler des souvenirs épiques à Thom qui éclate de rire). Ils enregistraient des fichiers MP3 qu’ils s’envoyaient les uns aux autres. « Bloom » par exemple est un collage. La mélodie était là déjà mais elle est réapparue au terme des essais de chacun. Thom dit qu’ils ne pensaient pas vraiment tirer un album entier en faisant comme ça.


La méthode implique donc simplification et épure : Ed insiste sur le fait que la majeure partie du boulot, c’est de rejeter des trucs. Et renoncer à son propre truc pour écouter les autres, c’est quelque chose qu’on peut erdre dans un groupe.


Guy Raz leur demande dans quel état d’esprit ils se préparent à changer de direction à chaque album, mais Thom répond qu’il n’y a aucune volonté d’être particulièrement expérimental. C’est là que s’insère la réflexion sur « ce n’est pas qui vous copiez mais comment vous le faites » : depuis l’époque où il faisait des démos tout seul, Thom absorbe constamment de la musique, c’est son seul principe créateur.


Et puis vient le moment de la sortie de l’album et là, ils expriment tous les deux le besoin de la distance : « on était tellement dedans qu’on pensait que c’était évident…et ça ne l’était pas » avoue Ed, qui trouve que passer d’un album qu’il a ressenti comme parfait comme il est, au matériau de futurs concerts, était très effrayant.


Thom explique qu’à la sortie d’un album, c’est difficile de se reconnecter sur le moment spécial de créativité où ils étaient lors des sessions. Ed ajoute que lorsque vient le temps de jouer la musique à d’autres gens, un transfert se produit et on sort alors de la bulle dans lequel on était pour se mettre à entendre la musique différemment


Enfin, la réinvention vient encore au moment de jouer live : « On n’avait aucune idée de la manière dont on allait jouer ça live. Une de nos méthodes pour progresser musicalement, c’est qu’on doit apprendre ces morceaux pour les jouer. C’est le processus inverse, mais c’est comme ça que les morceaux existent vraiment » conclut Thom.


L’interview était menée par Guy Raz qui a twitté qu’il a dû se contenir pour se comporter en journaliste et non en « insane Radiohead fan » qu’il est par ailleurs ! Dommage…mais il aurait paraît-il plein de chutes car il a dû réduire l’interview à 8mn…il y a peu de chance qu’il puisse les éditer.

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valerie

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