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Du rab’

Guy Raz a tenu parole et a posté aujourd’hui deux chutes de l’interview passée sur NPR. ON doit à Ali de R2D d’avoir relancé le journaliste qui avait avoué qu’il en avait sous le coude.


http://tvider.com/view/66327


oû ils essaient de répondre à la question : comment vivez-vous votre célébrité ?


http://tvider.com/view/66328


où ils donnent enfin une réponse (enfin, c’est pas d’une clarté aveuglante !) à la question essentielle : de quoi parle the King of Limbs ?


1. Guy Raz rappelle qu’ils se connaissent depuis l’enfance, qu’ils sont devenus adultes ensemble (« y a pas longtemps » dit Thom), et leur demande si ça leur arrive de penser à ce que leur succès a d’extraordinaire. Je passe sur l’esquive humoristique de Thom que tout le monde comprend. Pour Ed, cela ne fait que quelques années qu’il se sent reconnaissant de tout cela. Il y a 10 ans, au milieu du maëlstrom, ça l’amusait mais il n’était pas en état d’apprécier ce qui lui arrivait. Maintenant, il se sent très chanceux. Thom l’interrompt pour rappeler qu’ils ont toujours eu pour principe constant, depuis le hit de Creep, et lui plus que les autres, d’être très sceptiques à l’égard du « business » et de la manière dont leur musique était considérée par les autres. Ils ont toujours essayé de construire un mur entre eux et tout ça. En fait, dit-il, “je n’avais jamais pensé à tout ça sérieusement avant que mes enfants, ma fille, posent des questions, des bêtises mais…, ou quand quelqu’un vient vers moi devant eux…alors je réalise que je suis dans une position très privilégiée.


2. De quoi parle TKOL ? demande franchement Guy Raz.

La réponse est hésitante, entrecoupée.


Thom : « de l’éclosion des choses…de choses visuelles…très liées au images du newspaper…à des mouvements physiques…enfin, je n’en ai jamais vraiment parlé à quelqu’un… »


Ed : “et puis un certain sentiment…on peut pas le nommer…Il y a deux ans, on était à Glastonbury et soudain, c’était comme de se dépouiller d’une peau, comme de découvrir quelque chose de nouveau, un grand tournant.


Thom : « Ouais, à Reading [il y 2 ans c’est plutôt Reading que Glasto non ? Ed se trompe peut-être], on a passé un bon moment, on avait rejoué Creep et tout ça, IR était devenu un disque bien connu, c’était amusant mais…bon, on s’est dit, ça y est, quoi. C’est fini. Si nous voulons continuer, il va falloir trouver une nouvelle bonne raison. Et puis il y a aussi ce sentiment de libération et toutes ces idées étranges dans ma tête. Des mutants, des créatures. C’est difficile à expliquer. J’étais préoccupé par ces questions environnementales jusqu’à ce que ça devienne une obsession bizarre. Et puis j’ai lu dans un livre des statistiques sur les fossiles et sur toutes les formes de vie qui avaient existé sur terre, que nous ne connaissons pas et que nous ne connaîtrons jamais. Et c’est resté dans ma tête pendant des mois et des mois et ça a produit ces artworks avec ces créatures étranges. »

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