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Crossbeat

Surpris par l’exclusivité espagnole, nous voilà ensorcelés par ces deux titres brièvement apparus et disparus…L’émission de la RTVE aujourd’hui n’a rien révélé de nouveau en passant « Default ». Pour ceux qui veulent écouter de l’espagnol, c’est à 24’ :

http://www.rtve.es/alacarta/audios/…

Dazed&Confused distille l’interview en épisodes : Uni Yorke 1 propose en ligne les questions de The Gaslamp Killer, FlyLo et FaLty DL, le tout agrémenté de musique dont un mix du dernier cité :

http://www.dazeddigital.com/music/a…

La collectionneuse d’images du site Rabbitinmyheadlights se trouve être japonaise, ce qui lui a permis de se procurer une autre interview de Nigel Godrich et Thom Yorke parue dans le magazine Crossbeat. Comme elle ne traduit qu’une partie de l’interview et peut-être approximativement, on ne va pas se lancer dans une trad au 2e degré mais voici quelques commentaires inédits et intéressants :

http://rabbitinmyheadlights.tumblr….

 – Sur la composition du groupe : frustrés d’avoir enregistré The Eraser enfermés tous les deux en studio et Thom ayant été enthousiasmé par les deux expériences de concerts solo au Latitude Festival et au Big Chill Festival, ils ont cherché à constituer un groupe. Joey était un ami de Nigel et il a présenté Mauro : Thom est allé le voir jouer pour David Byrne et l’adhésion a été immédiate. Il répète que pour lui, en dehors de la surprise de voir tout le monde synchrone très vite en répétition, l’émotion a été surtout de jouer, pour la première fois depuis son adolescence, avec un autre groupe.

– Sur le nom du groupe : Thom raconte que son père avait fait des études de physique nucléaire et travaillait dans la partie pendant les années 50, sans protection, avec naïveté. Il a été frappé par ça : l’attitude naïve des gens à l’égard du nucléaire. L’expression suggère à la fois une formidable énergie mais tournée vers une sorte de tranquillité. Aucune allusion au discours de Eisenhower. Plutôt un jeu sur le contraste entre les deux mots et l’idée aussi qu’on est bien à la recherche aujourd’hui d’une énergie sauvant l’humanité.

– Sur le mode de composition : tout est né de jam sessions et Nigel a découpé et déterminé sur quelles sections Thom devait travailler, de manière intuitive. Il dit que s’il avait laissé Thom se pencher sur tous les sons qu’ils avaient enregistrés pendant ces impros, il aurait voulu tout disséquer et tout reprendre.
Thom était passionné par l’énergie, le côté physique et sensuel de la musique qu’ils jouaient ensemble, souvent à partir de sections purement rythmiques. Cette méthode cependant requiert beaucoup de compétences de la part des musiciens et doit faire la part du self-control. Les chansons ont été construites par Nigel à partir de ces bribes d’impro, de moments particuliers repérés sur le vif ou après coup.

-Sur la différence de méthode entre TKOL et AMOK : le procédé est inverse. Sur TKOL, ils jouaient séparément et l’application mise au point par Jonny permettait ensuite de faire se rencontrer ces différentes expériences. Les chansons se sont mises en place par agrégations. Nigel semble considérer TKOL comme une expérimentation au résultat un peu bizarre. Pour AMOK, les musiciens ont joué tous ensemble et ensuite Nigel et Thom ont construit les chansons en détricotant ce qu’ils avaient produit à 5.

– Sur le titre AMOK : Thom se réfère à l’expression « running amok » , qu’un néerlandais lui a dit être en relation avec des mouvements de protestation contre les colonisateurs en Indonésie où soudain, quelqu’un était pris de rage et sortait dans la rue en tuant ceux qui se trouvait sur son chemin. C’est aussi ce qu’on dit des enfants qui courent dans tous les sens sans pouvoir être arrêtés.

Et l’interview se finit sur la promesse de revenir au Japon : Thom a tellement aimé l’accueil fait au Fuji Rock Festival !

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