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Certains s’amusent…d’autres moins

Thom Yorke a participé mercredi soir à un concert de charité au bénéfice du Japon dans un grand hôtel de Los Angeles, Le Roosevelt, où il s’était déjà produit l’année dernière. Apparemment, il s’est beaucoup amusé et…il a remixé pendant ce set des titres de TKOL. Puis il a continué la nuit avec Flying Lotus au Low End Theory où ils ont donné ensemble un set où on ne savait plus très bien qui remixait quoi…La parfaite symbiose entre les deux frères astraux…C’est bien « Bloom » qu’il aurait remixé en live. C’était visiblement plus qu’un DJ set mais plutôt un moment de création improvisée…et les heureux spectateurs n’avaient payé leur entrée que 10$ !

[http://filtermagazine.com/index.php/news/entry/spotted_thom_yorke_djing_friends_without_a_border_event_last_night/->http://filtermagazine.com/index.php/news/entry/spotted_thom_yorke_djing_friends_without_a_border_event_last_night/] 

Il y a même des vidéos où Thom chante…un morceau de Jaylib et « Ancestors » de Gonjasufi. Il semble qu’il ait déjà consommé une partie des LSD Tabs de TKOL, à moins qu’il partage l’herbe de Flying Lotus 😉

[http://www.youtube.com/watch?v=eNV5abqYqDw->http://www.youtube.com/watch?v=eNV5abqYqDw]

[http://www.youtube.com/watch?v=g5_EskRp8eM&feature=youtu.be->http://www.youtube.com/watch?v=g5_EskRp8eM&feature=youtu.be] 

 

 

 

 

 

On s’amuse beaucoup moins en allant voir le film de Tran Anh Hung, La Ballade de l’Impossible, sorti ce mercredi dans les salles françaises. Vous nous direz ce que vous en pensez. Voici un extrait de l’interview du réalisateur parue sur Allô Ciné. On y voit que c’est moins par tyrannie que par besoin de faire se concentrer ses troupes que Thom Yorke aurait quelque peu empêché Jonny Greenwood de s’adonner à sa passion des cordes :

Pouvez-vous nous parler de votre travail avec Johnny Greenwood, guitariste de Radiohead ? Vous aviez déjà mis des musiques du groupe sur vos précédents films.

Ils ont accepté que je mette des chansons de leurs albums que j’aimais sur mes autres films, ils connaissaient mon travail et ils ont accepté, mais il n’y a pas eu de contact. En ce qui concerne cette musique c’est une toute autre affaire : travailler avec [Greenwood->/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=138021.html], ça n’est pas travailler avec Radiohead. Et sa musique est très différente. J’ai adoré ce qu’il a fait pour [There Will Be Blood->/film/fichefilm_gen_cfilm=109788.html], alors que j’ai toujours eu beaucoup de mal avec les musiques de films. Mon film est rempli de romantisme, d’une beauté très noire, et le sérieux de [Greenwood->/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=138021.html], en tant que compositeur de musique classique, permettait d’exprimer en profondeur les sentiments des personnages. Je l’ai contacté, on s’est rencontrés à Tokyo lors d’un concert de la tournée de In Rainbows [avant-dernier album de Radiohead sorti en 2007] et il accepté. Mais quelques mois plus tard il m’a dit qu’il devait renoncer car Thom [Yorke] voulait retourner en studio. Pendant le montage, j’ai commencé à réfléchir aux musiques et j’étais vraiment perdu. J’étais prêt à ne pas en mettre du tout. Mais à un moment donné, j’ai placé sur certaines scènes la musique que Johnny avait composée pour [There Will Be Blood->/film/fichefilm_gen_cfilm=109788.html]. Ça fonctionnait tellement bien ! J’ai envoyé un mot à Jonny le jour même : « J’ai besoin de toi, j’ai mis ta partition sur mon film et c’est merveilleux. » Il m’a répondu « Mais t’es complètement fou, qu’est-ce que cette musique d’irlandais a à voir avec ton film japonais ?  » Il a ensuite regardé le film, et là, il était d’accord avec moi. Au départ, on voulait utiliser un orchestre, mais il m’a dit : « si tu acceptes qu’on se contente d’un sextet à cordes, j’aurai le temps de composer et d’enregistrer pour toi ». J’ai accepté, mais après avoir discuté avec lui à Oxford, il a souhaité qu’on revienne à l’orchestre. Et il a trouvé le temps d’offrir au film la musique qu’on avait rêvée ensemble. La séquence du deuil au bord de la mer a été un un morceau particulièrement difficile à composer, mais il est extraordinaire. 

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