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“a meaningless rebellion”?

[button style=”green” fullwidth=”true”]KLF, canal historique[/button]

Après s’être déguisés hier soir en membres du KLF (Kopyright Liberation Front) ou en Ewoks pour le 2ème rappel lors du concert à Novy Sad, Nigel Godrich et Thom Yorke ont annoncé aujourd’hui que, même si c’était une petite rébellion impuissante, ils avaient fait retirer de Spotify les titres d’Ultraista et d’Atoms for Peace (+ the Eraser) pour affirmer leur solidarité avec les nouveaux talents, les artistes peu connus, qui ne gagnent strictement rien à mettre leur musique en streaming sur ce qui avait semblé au début être un nouveau modèle économique de la musique.

Cette décision, qui est peut-être la première d’un mouvement car il y a en ce moment beaucoup de réflexions sur la difficulté des plateformes à rémunérer les musiciens, suscite beaucoup de réponses et de réflexions sur les réseaux, comme quoi, il suffit quelquefois que quelqu’un s’y mette…

Si vous voulez lire des études sur le problème Spotify (idem pour Deezer), voici quelques liens:

http://pitchfork.com/features/articles/8993-the-cloud/

http://www.musicthinktank.com/mtt-open/how-does-spotify-pay-artists-an-answer-that-makes-sense.html

http://musically.com/2012/08/08/zoe-keating-posts-her-online-sales-and-streaming-data/

En gros, Lady Gaga, qui est l’artiste la plus écoutée sur Spotify, a gagné cette année…162$! Pour elle ce n’est pas grave, elle n’attend pas après ça mais, comme le rappelle Nigel dans son “manifeste”, si on ne rémunère pas mieux les musiciens qui débutent ou qui sont moins connus du public, ils ne pourront simplement plus enregistrer de disques: si les Pink Floyd n’avaient pas vendu de disques en 1973, qui aurait payé pour la production de Dark Side of the Moon?

En réponse aux fans dépités qui les accusent déjà (encore?) de simplement les priver eux de leur passe-temps favori, Thom a répondu sèchement: “peu importe, on est du côté de nos amis musiciens.”

 

[button style=”green” fullwidth=”true”]Daniel Craig interviewe Thom Yorke[/button]

Dans le numéro d’août du magazine classy Interview, les deux Britanniques s’entretiennent entre gentlemen…on vous traduira ça par petits bouts. Mais on y apprend par exemple que tout est la faute d’Ed, comme on s’en doutait bien {#grin}

A savoir que c’est bien parce que son projet de vie passait par une année sabbatique dans un autre pays et un autre mode de vie (on sait en fait qu’il s’est installé avec la petite famille dans une ferme bio au Brésil, retour à la terre version rock star) que Radiohead a mis le point mort pour un an. Tout le monde essaie de s’occuper et, dit Thom, l’idiot de service n’a pas pu s’empêcher de se lancer dans un tas de trucs.

http://www.interviewmagazine.com/music/thom-yorke

[button style=”green” fullwidth=”true”]Colin écoute Sheila[/button]

Dans le 2ème épisode de l’émission de BBC6, Sunday Service, que vous pouvez écouter là pendant 8 jours: http://www.bbc.co.uk/programmes/b036vsq9

Colin s’en donne à coeur joie avec une playlist disco et frenchy: rien ne nous sera épargné des goûts à la mode en Angleterre, Nile Rodgers et Giorgio Moroder dans leurs exploits eighties (d’où Sheila) et Michel Polnareff (qui c’est qui regrette d’avoir dit du mal des Office Charts?).

Bon, comme il aime le reggae, il a la bonne idée de nous mettre une version de “Let Down” par Toots and the Maytals. Il a aussi un souvenir ému du premier album acheté, celui des Cocteau Twins, “Head over Heels” et d’un mémorable concert auquel il a assisté avec Thom quand ils avaient 15 ans: allez, on lui pardonne les franchouilleries!

 

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