The Bends
Ecriture des paroles : 1992 ?
Demo (riff de Jonny) : mi 1992
Premier live : 11 février 1993 (Signal Radio) / Version acoustique- titre : “the bendz”
Travail en studio / Demo : mars 1993 (Radiotick)
Enregistrement d’un environnement sonore : juillet 1993
Travail en studio / version demo : 1994 (hésitation sur le titre : the benz / the bends ?)
Sortie sur album : 13 mars 1995 (The Bends)
Thom a parfois introduit la chanson lors des concerts en disant : « This is a rock song », il n’y a pas de doutes là dessus !
1992De l’aveu même de Thom Yorke, la chanson est très ancienne, puisque écrite avant même la sortie de Pablo Honey :
Pour preuve, ce solo de Jonny, enregistré vers mi-1992 (à cette époque, le groupe enregistrait aussi l’album Pablo Honey) et publié sur la compilation Long Live Tibet :
(enregistrements proposés par le site citizeninsane) :
L’écriture des paroles part, comme beaucoup des premières chansons du groupe, du sentiment de solitude qu’ils ont tous ressenti dès 1992 :
Une phrase fera beaucoup jaser, le “‘I wish it was the sixties, I wish we could be happy'”.
Thom: “Well that’s what everyone wishes isn’t it?”
Q: “I don’t.”
Thom: “”Well no, I mean I don’t but that seems to be an implicit neurosis of our generation. The thing about the sixties is that people had loads of money and freedom. There were jobs and they felt they could express themselves.”
Q: “Do you despair of the nineties?”
Thom: “No, I think the nineties are great musically but politically they’re fucking frightening.”
Vraiment, ça blase Thom tout ça, c’était juste une blague…
Q: “What, the ‘They brought in the CIA/The tanks and the Marines/To blow me away/To blow me sky high’ bit? Are going do all that stuff on your American tour?
Thom: “No, all that stuff about aeroplanes and not knowing who your real friends are. That was our Bowie pastiche! Our joke song!” Thom laughs. “And really do wish I’d never written that fucking song – it’s become the bane of my life. Hundreds of journalists asking – every single fucking interview : ‘Do you wish it was the sixties?’ No, I don’t wish it was the fucking sixties. Levis jeans wish it was the sixties. I certainly fucking don’t.
11 février 1993
Le groupe fait une session acoustique sur Signal Radio, et joue “The Bendz” (eh oui, ils avaient choisi jusque là ce titre avec une petite facétie, qui sera retirée ensuite). Thom explique que le groupe ne l’a pas enregistrée pour la mettre sur Pablo Honey.
La chanson est alors jouée régulièrement lors de la tournée pour la promotion de Pablo Honey en 1993, comme ici le 23 février 1993 pour une black session sur France Inter :
mars 1993
En studio, le groupe essaye d’enregistrer une version démo de la chanson. De cette studio, seule la version de “High & Dry” conviendra assez pour être publiée, le reste (à savoir donc “The Bends”, mais aussi “Nice Dream”, “Pop Is Dead” and “Banana Co.”) est publiée sur une compilation avec le statut de “démo” : Radiotick.
juillet 1993
Au début de la version album de la chanson, on entend un enregistrement en juillet 1993 fait par Thom, alors qu’il est à l’hôtel, d’une groupe de majorette à Phoenix (U.S.) que son moniteur encourage à travers un micro en disant « give it up » (continuez !).
début 1994
Le groupe est entré en studio pour enregistrer un tas de nouvelles chansons. Les sessions sont productives.
Selon Phil, l’enregistrement de The Bends s’est fait en une seule piste… parce qu’il était personnellement pressé d’en finir.
Ed est enfin soulagé d’avoir réussi à enregistrer une chanson entendue si souvent en live auparavant, et surtout d’avoir pu rendre sur enregistrement le son de la guitare de jonny.
Colin est lui aussi bien content que cette chanson connaisse un juste sort :
Vers août, Thom a classé sur une K7 démo les pistes qu’il pense réserver pour l’album (en face A), et celles qu’il envisage comme des faces-B… On remarquera qu’il hésite encore pour le titre : The Benz / The Bends ?
13 mars 1995
La chanson sort sur l’album The Bends :
Paradoxalement, la chanson n’est jamais sortie en single, et aucun clip n’en a été fait… pourtant, pour le moins que l’on puisse dire, c’est vraiment un énorme tube du groupe, jamais démodé, toujours réclamé et joué !
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